Une dure nuit [libre]

Il y avait quelques jours déjà que Zack avait quitté la reine des elfes noirs. Ayant appris que sa chère et tendre Maëlwen se trouvait sur ce monde, il avait entreprit de la retrouver, quoi qu'il puisse lui en coûter. C'est dans cet état d'esprit qu'il avait erré des jours durant à la recherche de Lumos Tirith. Ne marquant que quelques haltes pour se reposer un peu, le jeune homme ne cessait d'avancer bille en tête. Il y avait deux nuits, il s'était arrêté dans un petit village humain. Lorsqu'il avait demandé sa route vers la cité de sa reine, il avait lu la crainte dans les yeux des paysans. Ce fût un petit gamin estropié qui lui avait expliqué alors que Zack l'avait invité à partager son repas, un soir. Tout les deux à table devant un bon morceau de sanglier, le gamin lui avait tout raconté.

- Parlez pas trop des elfes ici, m'sieur. C'est la guerre, s'avez.

- La guerre, Tommy ? Maëlwen Méluminas fait la guerre au genre humain ?

- Pas exactement, m'sieur Zack. En vrai, tout les peuples elfes s'battent cont' les lycans. Mais les oreilles pointues ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, alors ils nous oublient...

- Sois plus clair, Tommy. En quoi les elfes vous oublient ?

Le petit soupira avant de découper un morceau de viande qu'il se mit à grignoter sans conviction. Il avait peur, oui. Mais Zack l'avait lu dans les yeux du jeune garçon, il était plein de colère. Le Voyageur le laissa donc manger sans le presser. Ce qui fût un choix judicieux, puisque Tommy parla de lui même quelques minutes aprés.

- Nous les z'hommes, on est pas nombreux, m'sieur Zack. Alors On a pas de place dans la guerre. Les elfes bataillent, mais ils ne pensent pas que c'est sur nous que les Lycan se rabattent quand ils sont énervés où trop excités par le sang. On leur sert de défouloir ! Ils viennent ici, nous pillent, tue nos parents et violent nos soeurs ! Et que font les elfes pour empêcher tout ça, hein ? RIEN !

Les horreurs de la guerre, Zack connaissait. Il était soldat et avait traversé maintes guerres et savait que les faits que venait de lui relater Tommy étaient monnaie courante en période d'affrontements. Mais Tommy semblait plein de rage, et il était certain que les autres humains finissent par penser pareil, si ce n'était pas déjà le cas. Et Maëlwen aurait intêret à se méfier. Elle et tout les souverains elfiques. Car si les humains -aussi minoritaires soient ils- venaient à s'allier à ce "Sacar", la balnce pourrait basculer du côté des mangeurs de chair de façon définitive. A quoi pouvait bien penser Maëlwen ? Une autre raison de la retrouver afin de lui exposer le problème. Nul doute qu'elle n'apprécierait pas forcément que Zack lui fasse la morale, mais elle devait être mise en face de ce problème, pour sa propre sécurité.
Le Voyageur avait promis à Tommy qu'il allait tout faire pour parler aux elfes. Mais pour cela, il fallait trouver son chemin. Bon gré mal gré, le petit estropié lui livra ce qui devait être un raccourci vers Lumos Tirith. Le lendemain, Walters se mit en route, en réithérant sa promesse à l'enfant. Et Zack n'était pas homme à mentir.

Voilà donc pourquoi notre homme avançait sur cette sinueuse route de montagne. Drapé dans une large de cape de voyage qui le recouvrait intégralement, Zack avançait depuis la nuit passée sans s'être arrêté. De sa massive épée on ne voyait que le manche au niveau de son épaule gauche, et un bout de la pointe au niveau de son mollet droit. La cape était assez grande pour le couvrir et lui laisser assez de tissu qui faisait office de capuche. C'est donc ainsi qu'il avançait, ressassant les paroles de Tommy et ses souvenirs concernant la reine de Lumière. La nuit était tombée peu à peu tandis qu'il approchait du somment. Et quelle nuit ! Le manteau nocturne laissait apparaitre de superbes étoiles et par dessus tout une lune totalement pleine, qui flottait de façon irréelle. Zack contempla un moment le spectacle, émerveillé. Puis il continua d'avancer pour enfin arriver au sommet. Là, il vit que Tommy ne lui avait pas menti. Un point, au loin. Une grande tour qui luisait dans la nuit. Le donjon de... Lumos Tirith. Oh, la ville était certainement encore bien loin. Mais au moins, il était sur la bonne route. Ses pieds se mirent donc à avancer presque d'eux-même, foulant les neiges éternelles du sommet. Zack partait dans une de ses rêveries amoureuses où il s'imaginait étreindre passionnément Maëlwen lorsqu'un cri déchira la nuit, le ramenant à la réalité. Le soldat se stoppa net, aux aguets. Ses yeux scrutèrent l'horizon, tandis que sa main se portait au manche de Giudecca, son arme. Et là, une forme massive sembla se découper dans la nuit. Le soldat n'hésita pas et fonca dans sa direction, alors que la forme levait un immense bras musclueux vers une forme qui restait prostrée au sol. Zack accéléra autant qu'il le pût, mais la main s'abattit avec force, arrachant un nouveau cri qui s'arrêta net, tandis que des sanglots d'enfants retentirent dans la nuit. Un nouveau hurlement. Un hurlement à la lune, comme le faisaient les loups. Ce cri sembla se déformer en un rire immonde tandis que les sanglots continuait et que la forme s'avançait, levant la main pour un nouveau coup.
Zack ne lui en laissa pas le temps. Un saut rapide tandis qu'il dégaina sa lourde épée, dont le fil s'abattit sur l'épaule de l'immense lycan et le céchira jusqu'a l'aine, lui arranchant un vagissement de douleur, tandis que le soldat découvrait la scène dans toute son horreur.
Une femme elfe -superbe malgré la mort- était étendue là, le corps brisé par les griffes du lycan. Non loin, un petit paquet gigotait et pleurait dans la neige. Zack allait pour s'en approcher, mais un coup de griffe puissament porté entre ses omoplates le fit vaciller alors qu'un filet de sang souilla la neige. le soldat se retourna et esquiva de justesse un nouveau coup, réussissant à se mettre en garde. Le lycant lui faisait face, les yeux exhorbités et injectés de sang. Il renaclait sinistrement dans l'air frais. Galvanisé par la pleine lune. La large cicatrice que Zack lui avait ouvert sur le corps semblait à peine le faire souffrir, bien qu'elle soit profonde. La situation était périlleuse pour l'humain. Sa blessure dorsale le faisait souffrir et il ne pouvait pas user de ses pouvoirs, sa main étant toujours gantée. Soudain, le lycan leva la tête vers le paquet gémissant. Visiblement, c'était là son but, mais son inattention allait lui coûter cher. Zack ne perdit pas une seconde et lui fonca dessus, lui enfoncant la pointe de Giudecca dans le ventre, forcant du mieux qu'il le pouvait pour perforer la bête, qui hurla si fort que les tympans de son boureau en souffrir. Mais le Lycan ne tomba pas. Zack lâcha son épée fichée dans son ennemi, qui s'empressa de vouloir l'ôter. Il eut quelques difficultés que l'humain mit à profit. Rapidement, il déganta sa main gauche, éveillant l'oeil rougeatre que celle çi arborait sur le dos. Un simple mot prononcé par Zack suffit à en activer les pouvoirs.

- SOULCRUSOS !

L'oeil brilla d'un éclat verdâtre tandis qu'un vent se levait autour de l'humain. Juste à temps, car le lycan venait de se débarasser de l'épée. Les oppossant furent de nouveau face à face. Ils se toisèrent alors que Zack réunissait autour de son adversaire quelques courant aériens. Il allait le déchirer, dans le sens littéral du terme. Ce fut sans compter la fureur de l'être qui lui faisait face, qui fonca de tout ses muscles, bandés sous l'épais pelage grisatre. Le soldat le vit foncer, et eut à peine le temps d'invoquer un tourbillon de lames de vent qui ouvrirent de trés profonds sillons ensanglantés dans le corps du lycan, qui ne tomaba pas pour autant. Zack ne réussissa pas à l'esquiver, cette fois. La bête s'abatti sur lui, le mordant rageusement au cou, l'entrainant dans dune chute violente vers le sol enneigé. S'écrasant sur Zack, le lycan mourut enfin dans un^dernier râle, les crocs planté dans la chair du jeune homme.
Quelques minutes passèrent alors que Zack écumant de douleur tentait de se dégager du corps qui pesait lourdement sur lui. Il y parvint finalement et se remit sur ses jambes, qui peinèrent à le porter. Son dos lacéré, son cou mordu.... Encore heureux que la chair n'en fût pas arrachée. L'oeil de sa main se fermat de lui même tandis que Zack se regantait en tremblottant, sans comprendre pourquoi. Le soldat se traina difficilement vers le paquet, qui semblait toujours aussi agité. Avec mille précautions, le jeune homme s'en saisit, découvrant ce qui gigitait en pleurant dans le tissu. Un bébé. Une toute petite elfe à la peau rosée et aux cheveux blancs comme la neige, aux yeux d'un bleu profond. L'enfant sembla surprise de croiser le regard de Zack, qui malgré la douleur et le curieux feu qu'il sentait couler peu à peu dans ses veines trouva la force de lui sourire tendrement, avant q'un gémissement ne lui face tourner la tête.
La femme qui avait été victime du Lycan remuait. Zack s'en approcha alors, portant l'enfant contre lui. Si la pauvre demoiselle n'était pas morte, sa survie se comptait en secondes, c'était clair. D'un regard elle implora le soldat se se pencher. Celui çi se laissa tomber à genoux sur le sol à côté d'elle, tandis qu'il écoutait les dernières paroles de la mourante, qui leva péniblement le bras pour aller caresser la joue de l'enfant.

- Al............r....un....ee...... Mon enf..an......

Elle laissa échapper une larme et un sourire, avant de fixer Zack de ses yeux embrumés par les larmes s'adressant à lui dans un elfique luminique.

- Ряєиєz ѕσι ∂'єℓℓє, нσммє..... Ĵ'éтαιѕ....Sα ѕєυ......мιℓℓє.... Đємαи∂єz à...... Łυмιиαѕ....Đє ℓυι α¢¢σя∂єя.... Sα ρяσтє¢т.......

La femme mourut en portant son regard sur son enfant. Zack pleura sincèrement tandis qu'il promettait d'honorer ces dernières paroles. Il ferma les yeux de la femme et s'excusa de ne pouvoir l'enterrer dignement. En effet, si l'enfant restait trop longtemps dehors à cette température, elle succomberait à la morsure du froid. Péniblement, Zack ramassa son épée et se couvrit de sa cape de voyage, en en faisant profiter le petit bout d'elfe qui riait maintenant dans ses bras.

- Alrunee......

Zack n'ajouta rien. En lui, son sang bouillonait, lui donnant l'impression d'être en feu. Ses blessures somme toute profondes le faisait énormément souffrir. Il ne put d'ailleurs faire que quelques pas avant de tomber sur le dos, foudroyé par la douleur.
Et là, dans la neige, tandis que le soldat sombrait dans un profond coma, le bébé elfe se blotissait contre lui, sous la pleine lune....

Depuis qu'elle avait quitté l'auberge, Aarwen errait dans la campagne alentours, ne sachant où se poser... elle ne se sentait chez elle nul part, et si ce n'était les évènements qui se profilaient, elle aurait déjà déserté la région. La jeune elfe, c'était donc retranchée dans les sous-bois, se construisant au fil des semaines, un abri confortable... une maisonnette avait prit forme au milieu des arbres, la cachant ainsi aux yeux des curieux. Elle se fondait naturellement dans la nature et seul des yeux perçant pouvaient la deviner dans la verdure.

A la recherche de baies sauvages et divers herbes pour son repas, elle marchait, concentré sur elle même, quand elle ressentit la présence toute proche de lycan. Les sens en alerte, elle avançait doucement, silencieusement, se cachant dans les fourrés bordant la route. Et c'est là qu'elle les aperçut, elle vit tout d'abord le corps sans vie du lycan, puis un peu plus loin, deux autres formes se distingant dans la neige. Elle attendit un moment, les les muscles de son corps crispés, prête à bondir si besoin... Ne voyant aucun signe de vie, elle s'approcha prudement de la masse noir du loup-garou, elle n'eut aucun mal à voir qu'il était déjà mort, elle se dirigea alors vers les deux autres silhouettes, la première était celle d'une jeune elfe... malheureusement décédée elle aussi, puis la deuxième était visiblement un guerrier humain, elle remarqua sa poitrine, soulevée par une respiration saccadée, il était dans un piteux état. Elle se pencha donc au-dessus de lui, pour établir l'ampleur des dégâts, c'est la qu'elle le vit, petit être tout blottit dans les bras de l'homme, un bébé elfe, sûrement celui de la jeune femme étendue plus loin... elle réfléchit un instant à la démarche à suivre, elle devait les mettre à l'abri, car il était sûr que d'autres lycans risquaient de venir, attirés par le cadavre de l'un des leurs. Elle décida donc de les ramener à sa cabane. Elle prit l'enfant contre elle, le maintenant solidement avec son foulard, elle fit rapidement un montage de branchage et y installa l'homme, elle tirait difficilement sur le brancard de fortune, et mis près d'une heure à atteindre son abri. Enfin arrivée, elle déposa l'enfant dans un grand panier qu'elle aménagea en berceau, et casa l'homme sur sa propre couche... Remettant à plus tard le moment d'enterrer la mère de l'enfant, elle entreprit de commencer à soigner l'inconnu....

Ses veines étaient en feu. En lui, quelque chose se propageait doucement, le rongeant à petit feu sans qu'il sache vraiment ce que c'était. Qu'avait donc bien pût lui infliger vraiment la morsure du lycan ? Zack ne pouvait pas vraiment réfléchir à cette question, plongé dans le coma comme il l'était? Pourtant le feu acide empoisonnait son sang, imprégnant toujours un peu plus son corps tout entier. Et cette envie de contempler la lune....
Ce fût la fraicheur sur son visage qui peu à peu le ramena à la réalité. Les ténèbres de l'inconscience se dissipèrent doucement, tandis que ses yeux s'ouvraient. Au dessus de lui, une femme passait un linge humide sur son visage. C'était agréable, même si ça ne le calmait en rien.
La douleur était dans ses veines, dans son sang.
Il commença à remettre ses idées lentement en place tandis que son corps douloureux se manifestait toujours un peu plus. Zack avait froid. Combien de temps était il resté étendu dans la neige ?
Et puis soudain, un déclic. D'un bond, il s'assit dans la couche de fortune.

- L'enfant ! Où est l'enfant ?

Son mouvement fût si rapide que sa plaie au coup se rouvrit, lui arrachant un gémissement de douleur. Instinctivement il passât la main sur la plaie, tandis qu'il se concentrait en espérant bêtement ce cela stoppe l'hémorragie.
La femme, qui avait probablement été surprise se tenait toujours à côté de lui (du moins il le pensait, sa perception des choses étant brouillée par la vive douleur).

- Qui êtes vous ? Où est l'enfant ?

L'eau eut elle vraiment un effet quelconque ? Pas vraiment, en fait. Il aurait fallu quelque chose de plus puissant pour calmer le jeune homme, qui allait de mal en pis. Sa violente fièvre semblait ne pas vouloir chuter et la douleur le tiraillait, sans parler de cette curieuse sensation, qui dominait toutes les autres.
La sensation de faim. Que n'aurait'il pas donné pour dévorer un peu de viande rouge saignante et crue, de préférence ? Malgré son état, c'est cette envie qui la harcelait le plus.

La plongée dans l'eau fraiche ne fût pas néfaste pour autant. La différence de température lui permit de refaire un point mental succint mais bienvenue. Durant quelques instants, il domina sa faim mordante et son envie de sang. Zack en vint à se dégoûter lui-même, mais ne s'attarda pas sur ça. Il lui fallait réagir, se reprendre en main.
Brutalement, il attrappa le poignet d'Aarwen, se concentrant pour lui adresser quelques mots clairs, directs et surtout audibles.

- Dans les ..... Petits sacoches....de mon harnais...... Des herbes de couleur pourpre..... Ecrasez les avec....une peu d'eau et de sang.....Ca aidera à faire tomber la fièvre....

C'était des herbes ramassées dans le dernier monde qu'il avait visité avant d'arriver dans celui çi. Les vertues médicinales de ces dernières étaient assez puissantes pour calmer la fièvre. Du moins l'espérait il.
Il lâcha le poignet de l'elfe, jettant un coup d'oeil à l'enfant, qui dormait à poing fermés. Pourrait il vraiment la faire bénir par Maëlwen, comme sa mère lui avait demandé avant qu'elle ne rende le dernier soupir, victime de ses blessures ? La question méritait d'être posée. Puis soudain, la fatigue et la douleur le frappèrent sans crier gare, l'assommant presque. Il resta là, a demi enfoncé dans l'eau, attendant qu'Aarwen ne commence la confection du médicament de fortune.

[Désolé pour l'attente !]

Combien de temps s'était il écoulé depuis cette bataille dans la neige ? Zack n'aurait sût le dire au moment où il ouvrit difficilement les yeux, gêné par la lumière du soleil qui pénétrait dans la petite pièce. Doucement son esprit refaisait surface et il redevenait maître de son corps. Quelle nuit....
Zack se releva un peu, s'asseyant dans le lit de fortune dans lequel cette jeune femme du soir dernier l'avait vraisemblablement mis. Qui était cette femme, d'ailleurs ? Il l'avait à peine vu, sa douleur et la nuit ne l'aidant pas. Il regarda sa main gauche, où l'oeil était toujours dévoilé. Ce dernier semblait plus sombre qu'a l'accoutumée, et quelques veines noires partaient du globe pour parcourir son poignet et son avant bras. Pas franchement joli, à vrai dire.
Il chercha son gant de cuir qu'il trouva au sol, non loin et le remit. Le jeune homme se sentait plus à l'aise lorsque son horrible oeil était couvert. Et puis voir de par un oeil supplémentaire, ça n'avait rien d'agréable.

Se levant du lit, il s'aperçut bien vite qu'il était seul. Bon sang, où était sa sauveuse ? Et l'enfant ? La femme avait elle emporté le nouveau né à la faveur du sommeil de Zack ?
Certes, ce n'était pas l'enfant de Zack et son sort aurait tout à fait put le laisseer dans l'indifférence. Mais Zack était un homme d'honneur, pour qui la parole donnée était sacrée. Hors de question que d'abandonner cette enfant, Alrunee. Même si pour cela il devrait la récupérer de force.

Se yeux firent le tour de la petite pièce, et il s'aperçut bien vite que sa lourde épée reposait contre un mur, bien droite. Il s'en saisit, la mettant sur son dos. RRetrouver cette femme et l'enfant.
Décidément, ce n'était pas demain la veille qu'il reverrait Maëlwen...

Sortant précipitemment de la cabane, il fit quelques pas au dehors.

- HOLA ! OU ETES VOUS ?